L’école, lieu neutre pour l'enfant, en dehors du contexte familial et où se noue une relation de confiance avec les adultes, joue un rôle central dans la détection en matière de protection de l’enfance. À cet égard, tout personnel de l’éducation nationale peut repérer ou avoir connaissance d’une situation préoccupante concernant un enfant en danger ou en risque de l’être et toute suspicion de danger pour un élève doit alors faire l’objet d’une information préoccupante.
En tant que chef de file de la protection de l'enfance, le Conseil départemental "est chargé du recueil, du traitement, et de l’évaluation, à tout moment et quelle qu’en soit l’origine, des informations préoccupantes relatives aux mineurs en danger ou qui risquent de l’être." La cellule de recueil des informations préoccupantes (CRIP) du Doubs a ainsi reçu en 2022, 2 354 signalements dont 27 % émanaient de l'éducation nationale, d'où la nécessité pour ses acteurs qui travaillent en lien étroit avec le département, d'être mieux formés au repérage.
Au-delà des signes extérieurs (comportements dangereux, symptômes ou marques visibles), les professionnels doivent également être attentifs aux troubles du comportement et aux troubles psychiques qui peuvent être révélateurs indirectement de maltraitances.
Ces séminaires ont été également l’occasion d’expliciter la conduite à tenir devant un enfant supposé être en risque de danger ou en danger et la procédure à suivre pour le signaler.
Mise à jour : mai 2023