La mise en place de cet observatoire fait suite au "Plan pour notre école dans les territoires ruraux" annoncé au printemps 2023 par le ministre de l’Éducation nationale. Cette instance doit :

• favoriser la cohérence des politiques publiques en matière d’aménagement du territoire éducatif
• faciliter les échanges entre l’éducation nationale, les préfectures et les collectivités
• partager les perspectives d’évolution démographique, de déploiement de l’offre de formation ainsi que les dispositifs propres à accompagner le parcours de formation des élèves.

Après une première réunion en février 2024 avec les présidents des agglomérations et des communautés de communes du département, Samuel Rouzet, inspecteur d’académie a souhaité élargir l’invitation à tous les maires du Doubs, ainsi qu’aux parlementaires, au département et aux services de l’État.

En présence d'une centaine d'élus et de Rémi Bastille, préfet du Doubs, le collège Edgar Faure de Valdahon a accueilli cette réunion dont l’objectif était de penser ensemble la réussite et l'ambition scolaire des jeunes du territoire, en partageant des constats objectivés et en proposant des exemples d’actions ayant fait la preuve de leur pertinence.

Les échanges ont débuté avec un portrait du département en termes de démographie, mobilité et emploi par l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) et une vision dynamique des réseaux scolaires sur les trois prochaines années.

• Un premier témoignage a présenté l'exemple d'un regroupement de huit communes autour d'une école et du temps de l'enfant : témoignage à trois voix, entre l’inspectrice de circonscription, le maire de la commune d’accueil et un parent d’élèves.
• La continuité éducative, ou comment le temps de l’enfant est considéré dans sa globalité (scolaire, périscolaire et extrascolaire), a ensuite été évoquée : les projets éducatifs territoriaux et l'exemple du Territoire éducatif rural des Deux Vallées Vertes ont permis de montrer la pertinence de l’alliance éducative à l’échelle d’une communauté de communes entre l’Éducation nationale, la caisse d’allocations familiales, les collectivités, le monde associatif.
• Enfin, quelques données relatives à "l’École pour tous" dans le département sont venues compléter le propos, ainsi qu’un témoignage sur l’implantation d’une unité d’enseignement élémentaire "autisme" à l’école Georges Edme à Audincourt.

Les participants ont apprécié l’espace de dialogue ouvert par cette réunion et se sont donné rendez-vous pour d’autres rencontres.