Après une première édition en janvier dernier à la Saline royale d’Arc-et-Senans, c’est le palais des congrès Micropolis de Besançon qui a accueilli ce deuxième séminaire et proposé plusieurs temps forts.

La journée a été inaugurée par Nathalie Albert-Moretti, rectrice de la région académique Bourgogne Franche-Comté et de l’académie de Besançon, chancelière des universités qui a évoqué la question de la transformation des pratiques et a rappelé que "l’engagement le plus précieux est celui des enseignantes et des enseignants". Florence Biot, de la direction du numérique pour l’éducation au ministère de l’Éducation nationale, est ensuite revenue sur les effets positifs du numérique sur les performances des élèves soulignées par différentes études françaises. Chantal Guyen, vice-présidente du département, a enfin rappelé l’engagement des collectivités pour abonder le budget du TNE notamment pour l’achat des équipements.

Dans un deuxième temps, les participants ont pu assister à une conférence d’Erik Gustafsson, enseignant-chercheur à l’INSPÉ de Franche-Comté, membre du groupe de recherche Next de l’université de Franche-Comté. Il a expliqué les apports des sciences cognitives à la compréhension du fonctionnement de la mémoire et la contribution du numérique aux apprentissages des élèves. Il a également présenté quelques outils utilisables par les enseignants, notamment les Flashcards.
Grâce au salon rassemblant de nombreux éditeurs, les enseignants ont pu découvrir et tester quelques-unes des ressources numériques accessibles gratuitement dans le cadre du TNE : applications pour apprendre, différencier ou réviser, robots pour programmer, matériel pour créer des vidéos sur fond vert, simulateur pour s’entrainer, etc.

L’après-midi a été consacré à des retours d’expériences qui présentaient, pour le 1^er et pour le 2^d degré, trois projets remarquables par leur durée ou leur échelle, menés dans le département, comme l’organisation d’un rallye numérique en maternelle ou la mise en place d’une classe flexible au collège.

Des ateliers ont également permis un temps d’échange et de manipulation autour de projets de classe, portés par des enseignants ou des formateurs du TNE : "faciliter la communication avec les familles d’élèves allophones", "réaliser un film d'animation en stop motion", "concevoir et coder un jeu vidéo avec ses élèves", etc.

Plusieurs autres rendez-vous sont prévus en 2024, avec deux journées thématiques en février et mai, et plusieurs rendez-vous d’information et d’accompagnement, afin de poursuivre et d’approfondir les actions en faveur d’un égal accès de toutes et tous au numérique.