Cadre général
L’équilibre général entre contrôle continu (40 des 100 coefficients) et contrôle terminal (60 des 100 coefficients) au sein du baccalauréat général et technologique est maintenu. L’évaluation de chacun des enseignements et des disciplines est cependant clarifiée : désormais aucun d’entre eux n’est évalué de manière cumulative par le contrôle continu et par le contrôle terminal. L’esprit du nouveau baccalauréat est ainsi renforcé, pour inciter chaque élève à s’impliquer toute l’année dans ses apprentissages et préserver la dimension nationale et symbolique de l’examen.
60 de ces 100 coefficients sont obtenus dans le cadre d’épreuves anticipées ou d’épreuves terminales seules :
- les épreuves anticipées de français en fin de classe de première (écrit, coefficient 5 ; oral, coefficient 5),
- les deux épreuves pour les enseignements de spécialité suivis par l’élève en terminale (coefficient 16 pour chacune d’elle),
- la philosophie (coefficient 8 en voie générale, 4 en voie technologique),
- le Grand oral (coefficient 10 en voie générale, 14 en voie technologique).
40 de ces coefficients sont obtenus par le biais du contrôle continu établi sur la base de la seule moyenne générale issue des moyennes annuelles des bulletins scolaires du cycle terminal pour les candidats scolarisés dans l’enseignement public et dans l’enseignement privé sous contrat d’association avec l’État.
Les évaluations communes sont supprimées au profit d’un contrôle continu plus souple, accompagnant les apprentissages et conduit dans le cadre de la classe. Des repères nationaux seront diffusés aux équipes pédagogiques afin que soit préservée l’égalité de traitement des élèves.
Ces 40 coefficients de contrôle continu sont répartis comme suit :
- toutes les disciplines du tronc commun qui ne font pas l’objet d’épreuves terminales (langues vivantes A et B, histoire-géographie, éducation physique et sportive, enseignement scientifique pour la voie générale, mathématiques pour la voie technologique) se voient attribuer chacune un coefficient 6 (3 en 1re, 3 en terminale),
- l’enseignement de spécialité abandonné en fin de classe de première est crédité d’un coefficient 8 (soit la moitié des enseignements de spécialité conservés par le candidat en classe terminale),
- l’enseignement moral et civique reçoit un coefficient 2 (1 en première, 1 en terminale).
La répartition des disciplines évaluées est ainsi clarifiée et les modalités de calcul général, simplifiées.
L’enseignement moral et civique, qui contribue tout particulièrement à l’acquisition des valeurs de la République et de la laïcité, est ainsi distingué dans l’évaluation.
Dans l'académie
En 2020-2021, la réforme du lycée général et technologique s’est poursuivie par sa mise en œuvre en classe de terminale.
L’offre académique est ainsi complète et diversifiée :
- 96 % des lycées offrent sept spécialités ou plus et les spécialités rares sont réparties sur tout le territoire,
- l’enseignement de l’informatique est proposé dans la moitié des lycées,
- la nouvelle spécialité "Langues, littératures et cultures étrangères anglais monde contemporain" est implantée dans onze établissements,
- la spécialité "Éducation physique, pratiques et culture sportives" est expérimentée dans deux lycées.
En première, un quart des élèves opte pour la triplette mathématiques/physique-chimie/SVT.
En terminale, les couplages qui arrivent en tête (47 % de choix) sont mathématiques/physique-chimie, physique-chimie/SVT, SES/histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques. Le premier est plébiscité par les garçons, tandis que la répartition est plus homogène chez les filles. On observe cependant une réelle diversification des parcours avec des choix plus libres qui n’étaient pas possibles avec les anciennes séries (228 triplettes et 98 doublettes sont proposées dans l’académie).
L’orientation dans les trois voies à l’issue de la seconde générale et technologique reste stable : environ deux tiers des élèves poursuivent en première générale, un peu plus du quart s’orientent en voie technologique et presque 5 % optent pour la voie professionnelle.
La préparation du grand oral, épreuve phare du nouveau baccalauréat, a été accompagnée à tous les niveaux :
- déploiement d’un parcours de formation à distance pour les enseignants,
- formation des interrogateurs par des inspecteurs et des formateurs in situ dans tous les lycées,
- formation des élèves au sein des enseignements et transversalement sur des compétences propres à l’oral,
- épreuves d’entraînement quasi-systématiques.
De nombreuses ressources et outils méthodologiques à destination des lycéens sont mis à disposition sur une page spécifique du site académique qui est très consultée. Dans chaque établissement, des personnes ressources identifiées, expertes de l’oral, fédèrent le travail collégial et aident à la mutualisation des pratiques efficaces.
Mise à jour : janvier 2024